C’est en 1996 que Vélocampus apparaît, d’abord à l’état d’idée et d’envie, dans l’esprit d’étudiants·es réunis·es au sein des locaux de la Maison des Étudiants (foyer de nombreuses associations étudiantes nantaises de cette période).
En 1997, les premiers statuts sont déposés en préfecture : Vélocampus est désormais une association loi 1901. Dans les objectifs qu’elle se fixe, l’association va s’attacher dans un premier temps à apporter une solution de déplacement pour des étudiants·es en difficulté financière ou sociale, en leur fournissant un vélo de prêt.
Parce qu’il est écologique, économique, que sa mécanique est accessible – moyennant parfois un peu d’astuce et de pédagogie –, le vélo est un véhicule particulièrement propice aux déplacements de nombreuses idées, idées qui mettent aujourd’hui l’association en mouvement :
- L’éco-responsabilité. Tant au niveau de nos pratiques que de celles que nous souhaitons promouvoir, nous cherchons à réduire le plus possible notre impact sur l’environnement. La promotion du réemploi, en réponse à la surconsommation et à obsolescence accélérée des produits, s’inscrit évidemment dans cette dynamique.
- L’accessibilité et l’inclusivité. Faire en sorte que la vélonomie s’étende à un public large et diversifié, c’est d’abord s’assurer que nos actions (tant à l’atelier qu’en extérieur) soit accessible au plus grand nombre, sans distinction de milieu social, d’âge, de genre, d’orientation sexuelle ou de handicap.
- Le partage, l’entraide et la convivialité. Le sens du collectif est central dans notre organisation, que cela concerne le fonctionnement et la direction générale de l’association (assurée par un conseil collégial constitué d’un ensemble de bénévoles tous·tes placés·es au même niveau) que la bonne tenue des permanences (mise en commun des connaissances, partage des outils, etc.).
- L’assistance aux publics les plus en difficulté ou éloignés de la mécanique cycle, grâce à différentes initiatives : prêt de vélos à bas coût pour les étudiants·es, adhésion à tarif réduit, mise en place de permanences au calme.
- La non-lucrativité de nos activités.
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